Les trois armes de l’escrime
L’escrime est un sport qui se décline en trois armes qui se différencient physiquement et dans les règles qui les régissent : le fleuret, l’épée et le sabre.
1 – Le Fleuret
Le fleuret est une arme d’estoc uniquement. L’action offensive de cette arme s’exerce uniquement par la pointe (une touche correspond à une pression d’au moins 500 grammes).
Les tireurs revêtent une cuirasse conductrice qui permet à une lampe de s’allumer lorsque la pointe du fleuret la touche avec une pression suffisante.
La surface valable est constituée du tronc du tireur : ni la tête, ni les bras, ni les jambes ne font partie de cette surface valable.
Le fleuret est également une arme de convention.
Pour qu’une touche soit valable, il faut que le tireur qui la porte bénéficie de la priorité.
Cette priorité va au tireur qui porte son attaque en premier ou qui vient de parer l’attaque de son adversaire.
Une attaque sur la surface non valable allume une lampe blanche, une attaque sur la surface valable allume une lampe de couleur.
L’arbitre peut juger d’un assaut simultané si les tireurs allument leurs lampes de couleur en même temps et s’il considère que les attaques ont été portées en même temps.
Aucun des tireurs ne marque alors la touche.
2 – L’épée
L’épée est également une arme d’estoc : seule la pointe est utilisable pour toucher.
La différenciation avec le fleuret se fait par la surface valable et par l’absence de convention.
Toute la surface du corps du tireur constitue la surface de touche, y compris les chaussures, le gant et le masque.
A l’épée, en l’absence de convention de priorité, toute attaque qui allume marque la touche.
Si les deux lampes s’allument en même temps, les deux tireurs marquent la touche.
3 – Le sabre
Le sabre est une arme d’estoc, de taille et de contre-taille, c’est-à-dire que tous les coups portés par le tranchant, le plat, le dos ou la pointe de la lame sont comptés comme touche.
La surface valable est constituée du tronc, y compris les bras et la masque, qui est relié à la cuirasse par un fil conducteur.